Qui ne s’est jamais énervé sur les formats des différentes prises électriques lors de ces voyages ? Microsoft vous répondrait que c’est un avantage pour le client d’avoir le choix, et il a aussi accès à des adapteurs. Cette symbiose permet donc une meilleure économie de marché et simplifie la vie du client qui n’est pas ficelé à une seule norme.
Dans cette idée, voilà la norme à lire pour le nouveau format office normalisé par l’ISO sous le numéro 29500 pour la firme de Redmond, avec semble-t-il l’aide de quelques manipulations et irrégularités
En fait, pour être précis, il faudra encore attendre les quelques corrections (environ 2000 pages) qui ont été approuvées la semaine dernière. En comparaison, l’OpenDocument ne pèse que 700 pages. Comme le remarque Rob Weir : L’histoire semble nous montrer que de proposer des interfaces, des protocoles et des formats propriétaires à l’ISO prend moins de temps et coûte moins cher que d’écrire du code implémentant un standard ouvert existant. En effet, au détour des quelques 6000 à 7000 pages de documentations de la norme MS-ISO29500 vous trouverez plusieurs standards écris par Microsoft qui avaient été refusé par d’autres organismes de normalisation, tel le W3C pour le VML (Vector Markup Language).
A propos du titre, pour ceux qui ne seraient pas au courant, la norme ISO26300 correspond au format OpenDocument utilisé notamment par OpenOffice, KOffice, Abiword, Google, Symphony (IBM)… celle-ci a été normalisée il y a déjà deux ans.